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Par Nicolas

Anish Kapoor : au cœur des sens

Quand on a eu la chance d'être confronté à une œuvre d'Anish Kapoor, on sait que ce nom restera graver pour dans notre esprit parmi les artistes qui nous auront fait vivre une expérience sensorielle hors du commun.

En ce qui me concerne, ce fût au mois de janvier dernier, au musée d'art moderne de New-Delhi en Inde, son pays natal, où une exposition temporaire lui était consacrée. Pas d’œuvre monumentale comme le plasticien en a maintenant la renommée, mais un bon nombre de réalisations monochromes, réfléchissantes ou en pigment pur. C'était la première fois que je me retrouvais devant ses œuvres face auxquelles la vision et la perception tridimensionnelle habituelle se trouvent étrangement perturbées. Il en ressort une sorte d'attraction/fascination particulièrement difficile à décrire. La simplicité et la perfection des formes, la pureté de la couleur et la totale maîtrise technique provoquent une expérience esthétique d'une forte intensité nous renvoyant de manière surprenante au plus profond de nous-même sur une interrogation quasi philosophique du monde qui nous entoure.

C'est en ça que le travail d'Anish Kapoor me touche particulièrement car il se rapproche pour moi de l'art fractal, quelque part entre l'harmonie mathématique, le questionnement philosophique et la recherche esthétique, cristallisant ainsi ce que j'imagine du 21ème siècle.

Pour ceux qui ont la possibilité de passer par Paris avant le 23 juin 2011, Anish Kapoor expose actuellement dans le cadre de Monumenta 2011 au Grand Palais une œuvre colossale intitulée Leviathan.

Au coeur du Leviathan

Sculpture géante réalisée pour les JO de Londres 2012.

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